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26 avril 2010

Ce que je sais de Vera Candida, Véronique Ovaldé

Résumé (site de la Fnac) : Quelque part en Amérique du Sud, dans l’île de Vatapuna ou à Lahomeria, trois femmes d’une même lignée semblent prédestinées à connaître le même sort : mettre au monde une petite fille et être forcée de taire à jamais le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Ce sont des femmes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, des femmes téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Chacune à sa manière se bat pour faire honneur à ce qu’elles sont : des mères affranchies, bien décidées à se choisir ellesmêmes leur destin. Dans cette fable éblouissante où le réalisme se mêle à la magie, on retrouve « tout » Véronique Ovaldé, son écriture enchantée, sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Ce que je sais de Vera Candida a l’envergure des histoires universelles.

9782879296791  293 pages, 2009, éditions de l'Olivier, 18,05€

Je dois avouer que je suis bien perplexe face à ce roman (Prix Renaudot des lycéens 2009). Je l'ai lu sans voir les pages défiler mais sans pour autant être intéressée par l'histoire. J'ai toujours attendu plus sans jamais avoir ce que jattendais... Pour autant, je n'arrive pas à dire ce que j'en attendais... Peut-être des personnages plus sympathiques, peut-être une fin plus optimiste, peut-être une histoire moins creuse...

J'ai cependant, beaucoup aimé l'écriture de Véronique Ovaldé que je connaissait pas. Le phrasé de Véronique Ovaldé peut au départ déconcerter : une syntaxe riche et ample, dans laquelle s'insèrent de multiples parenthèses, des dialogues où n'apparaissent pas les tirets et qui se mêlent subtilement à la narration... Cette façon si particulière de conter participe au dépaysement et à cette sensation de pénétrer un univers proche du fantastique. La construction cyclique se retrouve dans le destin des personnages et dans l'agencement des chapitres, mais également dans les titres de chacun d'eux puisque se sont des expressions extraites des pages qui suivent. Le lecteur est alors pris dans un tourbillon de mots et de sensations, perd ses repères habituels et devient victime consentante de la conteuse hors pair qu'est Véronique Ovaldé. 

 

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